Histoire d’eau…

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Ça a commencé fin novembre, cette histoire d’eau, puisque le vendredi 26, je prenais quelques photos d’une belle poudrée de neige.

Entre autre, le bouquet d’herbes à éléphant,

ou les frayères :

ou encore, au bord de l’Ognon, gardiens de la « baignade », les saules têtards :

Mais, dès le dimanche 28, le paysage d’automne un peu frais c’est transformé en paysage d’hiver bien avancé :

Voici la table de la terrasse : Envie d’y prendre un verre ?

Il y a une ronde incessante d’oiseaux au restaurant de la mangeoire.

Quand à l’écureuil, je me demande bien ce qu’il trouve dans un noyer sans noix !

Des températures négatives, de nouvelles chutes de neige importantes les 1er et 2 décembre…

Pendant une semaine, le paysage n’a pas changé. Et puis, le dimanche suivant, une rapide remontée des températures a fait fondre cet important manteau neigeux.

Et la neige, ce n’est que de l’eau…

Et l’eau, sur un sol bien gelé, ne s’infiltre pas dans la terre et gonfle rapidement tous les cours d’eau de la région, dont l’Ognon qui vient occuper le terrain jusqu’au muret.

Au loin, on voit encore les champs blanchis de neige.

Le lendemain, le 7 décembre, l’eau a encore monté et largement passé le muret.

Les bancs de pierre ont les pieds dans l’eau.

Le bruit de la rivière est impressionnant :

un grondement sourd…

Je sais, à peu près, à l’amplitude du son produit le niveau de l’eau ! Et là, il est haut !

Mais la route qui mène au pont n’est pas coupée.

De toute façon, on ne peut aller bien loin, l’eau a tout envahi de l’autre coté du pont

et il ne serait pas raisonnable de vouloir y passer !

Le 8 décembre au matin, j’ai de la visite : le couple de cygnes sauvages qui nichent dans le coin accompagné de leurs 4 rejetons du printemps dernier.

On voit que l’eau affleure la route.

Pendant la nuit, le niveau était un peu plus haut et la route était partiellement sous l’eau !

Sortiront-ils par cette porte ?

Non, le courant est beaucoup trop violent de l’autre coté du muret. Les cygnes préfèrent les eaux plus calme.

Pourtant ma présence les inquiète et ils cherchent à partir.

Au loin, les saules têtards ont disparu !

Le lendemain, la neige est bien fondue, les pluies sont moins fortes, la rivière est en décrue, mais la surface inondée est encore impressionnante, vue de la fenêtre de la chambre du Pêcheur !

Aujourd’hui, lundi 13 décembre, le niveau de l’Ognon a bien baissé, mais il reste au dessus de la norme et occupe encore une partie de terrain entre le muret et la rivière. Mais je ne l’entends plus !

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