Aujourd’hui, il fait beau. Froid, c’est la bise, mais beau.
Tout rentre dans l’ordre… la rivière regagne son lit, même si on voit que les frayères sont pleine à ras bord. Les saules têtards ont repris leur garde devant la baignade (où certainement je n’irai pas me baigner en ce moment !)
Au loin, au bord de la frayère, à gauche du saule de gauche, un héron est venu chercher sa nourriture. Il est un peu loin pour bien le distinguer. Je ferai mieux la prochaine fois !
Le pilier de droite du muret penche. Certains me disent un peu plus qu’avant, un peu plus à chaque crue… Pour l’instant, il tient encore debout et les professionnels qui sont venus l’ausculter sont admiratifs du travail réalisé à l’époque.
Ce muret n’a pas été placé là par hasard. C’est la limite entre un bon débordement et une crue.
Quand l’eau passe le muret et rentre dans le jardin, je sais que bien des gens se retrouvent inondés dans la vallée ou dans les vallées voisines, comme celle du Doubs. Pas besoin de regarder les infos régionales pour savoir qu’il faut passer par le haut de Cenans pour rejoindre Rioz : la route de Loulans sera coupée par la Linotte… pour savoir que les Josso au Moulin de Faverge à Sorans les Cordiers ont de l’eau dans leur cuisine et bien des soucis pour mettre leurs chiens à l’abri… Heureusement pour cette fois-ci, il n’y avait pas de bébés terre-neuve… c’est pour dans 3 semaines !
Vu du Relais du Passe-Heures, la crue est majestueuse, impressionnante, belle… vu d’ailleurs, c’est souvent une vraie catastrophe et je pense toujours à ceux qui subissent les déferlements de la nature, ici ou ailleurs…